
Travailleur minutieux, Jean-Pierre Jeunet reforme sa troupe autour d'un nouveau venu, Dany Boon. Premier constat, on reconnait de suite la patte du réalisateur dont les tons marrons jaunâtre sont sa marque de fabrique. Deuxième constat, la magie de ses précédents films a définitivement disparu. En effet, La cité des enfants perdus a marqué un tournant décisif dans sa carrière après sa séparation de Marc Caro. Là où Jeunet apportait son optimisme, Caro apportait sa touche de noceur dont on a pu découvrir l'étendu de son travail dans le génial Dante 01.
Le casting regroupe des habitués (Dominique Pinon, Urbain Cancelier, Yolande Moreau, André Dussollier) et des nouveaux venus (Dany Boon, Jean-Pierre Marielle, Julie Ferrier, Omar Sy). On ressent autant la gaieté de cette troupe peu convaincante que le manque de profondeur psychologique des personnages. Malgré une histoire démarrant sur les chapeaux de roues celle-ci s'avère rapidement creuse.
Véritable déclinaison d'Amélie Poulain, on y retrouve beaucoup de similitudes. Tout d'abord, on retrouve les mêmes scénaristes, Guillaume Laurant et Jean-Pierre Jeunet. Ensuite, la multiplication des petites manies de la vie courante est à nouveau utilisée. Jean-Pierre Jeunet, sans imagination, s'auto-référence notamment dans la scène des joueurs de scie musicales rappelant Delicatessen et le café et la gare de l'est pour Amélie Poulain. Enfin, la photographie jaunâtre commence sérieusement à devenir lassante dans la mesure où il n'y a plus d'innovation dans ce domaine.
En dépit d'une excellente habileté à mettre en scène de bonnes trouvailles, le film manque cruellement de surprise dans cette histoire simplette et sans surprise. Le réalisateur a fini par épuiser le filon qui a fait sa réputation dont il n'a pas réussi à renouveler le genre. Au final, c'est sans étonnement que ce film fut un échec.
Le casting regroupe des habitués (Dominique Pinon, Urbain Cancelier, Yolande Moreau, André Dussollier) et des nouveaux venus (Dany Boon, Jean-Pierre Marielle, Julie Ferrier, Omar Sy). On ressent autant la gaieté de cette troupe peu convaincante que le manque de profondeur psychologique des personnages. Malgré une histoire démarrant sur les chapeaux de roues celle-ci s'avère rapidement creuse.
Véritable déclinaison d'Amélie Poulain, on y retrouve beaucoup de similitudes. Tout d'abord, on retrouve les mêmes scénaristes, Guillaume Laurant et Jean-Pierre Jeunet. Ensuite, la multiplication des petites manies de la vie courante est à nouveau utilisée. Jean-Pierre Jeunet, sans imagination, s'auto-référence notamment dans la scène des joueurs de scie musicales rappelant Delicatessen et le café et la gare de l'est pour Amélie Poulain. Enfin, la photographie jaunâtre commence sérieusement à devenir lassante dans la mesure où il n'y a plus d'innovation dans ce domaine.
En dépit d'une excellente habileté à mettre en scène de bonnes trouvailles, le film manque cruellement de surprise dans cette histoire simplette et sans surprise. Le réalisateur a fini par épuiser le filon qui a fait sa réputation dont il n'a pas réussi à renouveler le genre. Au final, c'est sans étonnement que ce film fut un échec.

En résumé : D'un ennui pathétique.
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