
Depuis environ 10 ans, on assiste au grand retour à Hollywood des vampires (Van Helsing, Blade, 30 jours de nuits, Twilight, etc...). Avant tout divertissant, les frères jumeaux Michael Spierig et Peter Spierig livrent un astucieux film de vampires sur fond de système en crise, très contemporain.
Le casting est fort alléchant avec trois acteurs principaux de renoms (Willem Dafoe, Ethan Hawke, Sam Neill). On remarquera l'interprétation à deux niveaux d'Ethan Hawke: terrifiant en vampire désabusé et indigeste en héros sauveur du monde. Il retrouve le rôle d'un personnage en quête de normalité, similaire à celui de Bienvenue à Gattaca.
L'ambiance générale très futuriste, la photographie froide et le travail sur les ombres évoquent largement le film Underworld tout en parvenant à créer sa propre identité.
Ce film ne se contente pas uniquement de narrer les combats entre vampires et humains. En ajoutant le thème des problèmes d'approvisionnement en sang des vampires, le film apporte son originalité mais ne parvient pas à imposer cette idée sur le long terme. En effet, le scénario subit une baisse de régime à la moitié du film pataugeant dans un rythme bancal sans réel suspense. La mise en scène en est la cause car elle donne trop souvent les clés aux spectateurs permettant de deviner les séquences suivantes.
Enfin, ne vous laissez pas avoir par l'accroche de l'affiche"Prenez Matrix et 28 jours plus tard et vous aurez Daybreakers". Variety opère des parallèles plutôt extravagants car on est loin de ces deux univers.
Le casting est fort alléchant avec trois acteurs principaux de renoms (Willem Dafoe, Ethan Hawke, Sam Neill). On remarquera l'interprétation à deux niveaux d'Ethan Hawke: terrifiant en vampire désabusé et indigeste en héros sauveur du monde. Il retrouve le rôle d'un personnage en quête de normalité, similaire à celui de Bienvenue à Gattaca.
L'ambiance générale très futuriste, la photographie froide et le travail sur les ombres évoquent largement le film Underworld tout en parvenant à créer sa propre identité.
Ce film ne se contente pas uniquement de narrer les combats entre vampires et humains. En ajoutant le thème des problèmes d'approvisionnement en sang des vampires, le film apporte son originalité mais ne parvient pas à imposer cette idée sur le long terme. En effet, le scénario subit une baisse de régime à la moitié du film pataugeant dans un rythme bancal sans réel suspense. La mise en scène en est la cause car elle donne trop souvent les clés aux spectateurs permettant de deviner les séquences suivantes.
Enfin, ne vous laissez pas avoir par l'accroche de l'affiche"Prenez Matrix et 28 jours plus tard et vous aurez Daybreakers". Variety opère des parallèles plutôt extravagants car on est loin de ces deux univers.

En résumé : On en ressort avec une impression de manque à l'image de la soif inextinguible des vampires.
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