mardi 16 mars 2010

From Paris With Love - 2008 - Pierre Morel

Dernière production d'Europa Corp. doté d'un énorme budget de 38 000 000 euros, ce film s'inscrit ainsi dans la lignée des précédentes (Danny the Dog, Le Transporter, Banlieue 13, etc...).
Pendant le tournage, le film avait défrayé la chronique suite aux explosions de voitures dans un quartier de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) où devait avoir lieu le tournage. Arguant des problèmes de budget, le tournage se déroulera dans un quartier de Poissy (Yvelines). En y réfléchissant, c'est plutôt le duo John Travolta/Jonathan Rhys Meyers qui a du engloutir la plupart des finances.
La rentabilité assurée à l'international, Luc Besson produit ce film dans lequel on retrouve une structure proche de ses autres créations et livre un scénario peu original à Pierre Morel, membre de l’équipe d'Europa Corp., déjà auteur de Banlieue 13 et de Taken.
Ensuite, ce récit à destination du marché mondial est une mauvaise publicité pour l'office du tourisme français dans la mesure où les séquences d’actions interminables s'enchaînent nerveusement en évitant aux spectateurs de profiter des décors. De plus, l'image des français est rétrograde comme les américains ont l'habitude de nous percevoir.
Cependant cette œuvre ne recherche aucunement la qualité préférant copier les divertissements les plus décérébrés existants. Il n'y a pas de place pour la subtilité comme en témoigne les clin d'œils inutiles tant dans le titre hommage à Bons baisers de Russie ou bien aux connotations à Pulp Fiction du personnage de John Travolta, chérissant son arme et les hamburgers. La mise en place du suspense échoue inexorablement dans ces séquences stupides que sont la pose du micro, le changement des plaques d'immatriculations, les traces de sang dans les escaliers, etc...
Enfin, l'unique attrait reposait sur le changement physique en mauvais garçon de John Travolta mais son jeu grotesque d'agent secret américain raciste enfoncent un peu plus ce film dans la plus grande tradition des navets à gros budget.



En résumé : Encore un navet de Luc Besson.

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