
De prime abord, ce film avait de solides atouts pour une première œuvre : une idée originale, une actrice très impliquée dans ses rôles, un bon casting et une équipe technique rodée.
Pourtant le film passe complètement à côté de son sujet, non adapté pour un long métrage. L'idée originale ne tient pas sur la distance malgré 4 personnes créditées au scénario (Géraldine Keiflin, Yorick Le Saux, Agathe Teyssier, David Thomas). Pour y remédier, ils multiplient les trames secondaires (les spécialistes de l'invisibilité, la malédiction pesant sur ses ancêtres, la petite fille sorte de conscience). L'histoire est portée uniquement par le rôle taillé sur mesure et la bonne prestation de Julie Depardieu se donnant corps et âme dans ce personnage. Ce n'est pas le cas de Charlotte Rampling habitué à des rôles plus sombres et moins grand-guignolesque, de même, pour Micheline Dax, au minimum qu'on excusera au vu de son âge.
Yorick Le Saux, un des scénaristes, plutôt doué au poste de directeur de la photographie (Eldorado, Boarding Gate, Swimming Pool, etc..) signe une lumière d'une incroyable laideur en accord total avec les décors immondes et les costumes affreux.
Ensuite, les séquences s'enchaînent sans aboutir à créer de l'intérêt. Autant le sujet aurait pu toucher un large public car c'est arrivé à tous le monde de se sentir invisible. Cette situation cruelle est d'ailleurs décrite avec plus de finesse et originalité dans la pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre, Huis clos.
Enfin, on retrouve au final la séquence de trop, avec Jeanne Balibar de passage, agaçant encore un peu plus. Cette fable creuse et sans rythme est tout simplement ennuyeuse tout du long de ces 90 minutes.
Pourtant le film passe complètement à côté de son sujet, non adapté pour un long métrage. L'idée originale ne tient pas sur la distance malgré 4 personnes créditées au scénario (Géraldine Keiflin, Yorick Le Saux, Agathe Teyssier, David Thomas). Pour y remédier, ils multiplient les trames secondaires (les spécialistes de l'invisibilité, la malédiction pesant sur ses ancêtres, la petite fille sorte de conscience). L'histoire est portée uniquement par le rôle taillé sur mesure et la bonne prestation de Julie Depardieu se donnant corps et âme dans ce personnage. Ce n'est pas le cas de Charlotte Rampling habitué à des rôles plus sombres et moins grand-guignolesque, de même, pour Micheline Dax, au minimum qu'on excusera au vu de son âge.
Yorick Le Saux, un des scénaristes, plutôt doué au poste de directeur de la photographie (Eldorado, Boarding Gate, Swimming Pool, etc..) signe une lumière d'une incroyable laideur en accord total avec les décors immondes et les costumes affreux.
Ensuite, les séquences s'enchaînent sans aboutir à créer de l'intérêt. Autant le sujet aurait pu toucher un large public car c'est arrivé à tous le monde de se sentir invisible. Cette situation cruelle est d'ailleurs décrite avec plus de finesse et originalité dans la pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre, Huis clos.
Enfin, on retrouve au final la séquence de trop, avec Jeanne Balibar de passage, agaçant encore un peu plus. Cette fable creuse et sans rythme est tout simplement ennuyeuse tout du long de ces 90 minutes.

En résumé : Une idée originale mal maîtrisée.
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