
Près de quinze ans, c'est le temps qu'il aura fallu attendre pour cette suite de Flesh Gordon. On retrouve à la réalisation et au scénario Howard Ziehm, habitué au monde du porno, et tous les ingrédients pour faire de ce film un succès. Pourtant le film ne démarre réellement jamais. Plusieurs raisons viennent à l'esprit.
Tout d'abord, l'époque a changée, l'esprit hippie coquin a disparu au profit de la gaudriole. L'humour toujours présent est indigeste tout au plus il fait sourire (les astéroïdes péteur, King Kong urinant sur l'Empire State Building, un sexe énorme tentant une sodomie sur le héros). Cet univers très "poétique" reste toutefois un hommage aux serials des années 30-40 mais peu d'éléments sont en adéquation avec le premier opus.
Les décors et les créatures animées, utilisant la technique de Jason et les Argonautes, sont de mauvaises factures. Il est vraiment regrettable que ces trucages simplistes soient tant bâclés, au vu de l'évolution des effets spéciaux à cette période.
Ensuite, les acteurs, amusants par leur cabotinage outrancier dans le premier volet, sont inexistants et d'un niveau proche du néant. Ça crie, ça écarquille les yeux a volo, ça singe les mouvements humains, c'est un spectacle affligeant. La mise en scène sans dynamisme et le scénario délaissant rapidement l'intrigue, pour mieux accumuler les gags de mauvais goûts, achèveront les plus acharnés des spectateurs. Cette pitoyable séquelle de Flesh Gordon est un désert d'imagination loin des productions de Troma dont on sent l'inspiration.
Enfin, pour l'anecdote, Brigitte Lahaie aurait été pressentie pour tenir le rôle de Dale Ardor. Pour son plus grand bien, elle a préférée tenir des rôles dans les films de Jesus Franco (Dark Mission (Les fleurs du mal)) et de Philip Kaufman (Henry & June).
Tout d'abord, l'époque a changée, l'esprit hippie coquin a disparu au profit de la gaudriole. L'humour toujours présent est indigeste tout au plus il fait sourire (les astéroïdes péteur, King Kong urinant sur l'Empire State Building, un sexe énorme tentant une sodomie sur le héros). Cet univers très "poétique" reste toutefois un hommage aux serials des années 30-40 mais peu d'éléments sont en adéquation avec le premier opus.
Les décors et les créatures animées, utilisant la technique de Jason et les Argonautes, sont de mauvaises factures. Il est vraiment regrettable que ces trucages simplistes soient tant bâclés, au vu de l'évolution des effets spéciaux à cette période.
Ensuite, les acteurs, amusants par leur cabotinage outrancier dans le premier volet, sont inexistants et d'un niveau proche du néant. Ça crie, ça écarquille les yeux a volo, ça singe les mouvements humains, c'est un spectacle affligeant. La mise en scène sans dynamisme et le scénario délaissant rapidement l'intrigue, pour mieux accumuler les gags de mauvais goûts, achèveront les plus acharnés des spectateurs. Cette pitoyable séquelle de Flesh Gordon est un désert d'imagination loin des productions de Troma dont on sent l'inspiration.
Enfin, pour l'anecdote, Brigitte Lahaie aurait été pressentie pour tenir le rôle de Dale Ardor. Pour son plus grand bien, elle a préférée tenir des rôles dans les films de Jesus Franco (Dark Mission (Les fleurs du mal)) et de Philip Kaufman (Henry & June).

En résumé : Fini l'époque insouciante des hippies, Flesh Gordon revient dans une comédie idiote et très mal menée.
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